Être en harmonie avec soi avant d’être heureux à deux

- Catégories : Parlons sexualité

 

Afin d’être heureux à deux, il est nécessaire dans un premier temps d’être en harmonie avec soi-même. 

Un célibataire heureux, c’est une personne qui profite de ce temps avec lui-même afin de s’occuper de son épanouissement personnel. 

Seulement, tous les célibataires ne supportent pas la solitude qu’ils vivent comme un isolement. 

Nous allons découvrir les 7 catégories de célibataires malheureux qu’a décrit le psychologue Michel Giroux ainsi que les aptitudes d’un célibataire heureux. 

1.   L’ours grognon : C’est celui qui s’enferme dans son appartement plutôt que de rencontrer des gens (on peut parler du vieux garçon ou de la vieille fille…)

2.   Le paon : C’est le coureur de soirées qui a horreur de la solitude et qui sombre dans des relations superficielles

3.   La fourmi affamée : C’est celui qui travaille sans arrêt, se paie tout ce qu’il veut, mais dont la vie privée passe en dernier

4.   Le caméléon : C’est celui qui veut passer inaperçu parce qu’il est trop timide pour entretenir une conversation

5.   L’oiseau-mouche : C’est le charmeur qui va de passion en passion, terrifié par un engagement sérieux 

6.   La sangsue : C’est celui qui est prêt à s’engager avec la première personne qui s’intéresse à lui mais qui, finalement, fait fuir tout le monde

7.   Le coq : C’est la personne mariée toujours à l’affut d’une nouvelle conquête, mais à qui la solitude fait tellement peur qu’il n’ose divorcer. 

Le célibataire heureux possède, les 5 aptitudes suivantes (Vera Peiffer) :

1.   Il apprécie sa propre compagnie, sans tomber dans le narcissisme ;

2.   Il est ouvert à l’expérience et à la nouveauté ;

3.   Il exerce un travail satisfaisant, intéressant et amusant dans lequel il se réalise pleinement ; ou bien, il profite de son temps de célibat pour se réorienter professionnellement ;

4.   Il a l’esprit d’initiative et va facilement vers les autres ;

5.   Il a su développer une pensée positive face à la vie et sait que le bonheur n’est pas une question de statut civil, mais la capacité d’accorder de la valeur à ce que l’on possède. 

 

La compatibilité

 

La compatibilité dans le couple est une notion importante. Vivre avec un partenaire qui est totalement notre opposé est impossible : les conflits seraient bien trop importants. Mais vivre avec son double n’est pas forcément mieux, cela devient vite peu stimulant ni épanouissant. Comme pour beaucoup de chose, un juste milieu est nécessaire. Il doit y avoir des ressemblances, mais également du mystère, des différences afin que le couple reste vivant et puisse évoluer. 

Découvrons les différentes compatibilités au sein du couple (physique, sociale, psychologique, émotive et spirituelle). 

 

La compatibilité physique

Les partenaires du couple ont environs le même âge, en moyenne, l’homme a deux de plus que la femme et sont plus grands. 

 

La compatibilité sociale

Les partenaires du couple proviennent du même milieu socioéconomique, ils ont le même niveau d’éducation, ont la même origine ethnique et font parti du même groupe religieux. 

Des études ont démontré que 50% des couples étaient formés à partir de partenaires vivant dans le même département et qu’ils avaient plus de chances d’être heureux que ceux provenant de départements différents. 

 

La compatibilité psychologique

Quand les caractères se ressemblent trop ou à l’inverse, sont trop différents, les partenaires peuvent difficilement s’entendre. Les partenaires qui se complètent le mieux sont ceux qui présentent de faibles différences de caractères. 

 

La compatibilité émotive 

Notre maturité émotive nous provient de nos parents et nous choisissons un partenaire qui possède la même maturité (ou immaturité finalement) émotionnelle que nous. De ce fait, notre partenaire est notre miroir, il nous renvoie une image de nous-même. 

Par exemple, si vous avez peu d’estime de vous-même, vous attirerez possiblement des personnes qui ont également peu d’estime d’elles-mêmes et qui recherchent un partenaire qui les mettront sur un piédestal afin d’être validé par ce partenaire idéalisé. 

L’intimité émotive, la vrai, ne sera possible qu’entre des partenaires qui ont réussi à s’individualiser et seront capable de se laisser aller à la fusion mais aussi à la défusion : l’intimité facilite l’attachement et le détachement, laissant les partenaires libres. 

 

La compatibilité spirituelle 

On parle ici de partenaires qui partagent la même philosophie de vie, les mêmes valeurs humaines (respect, don de soi, croissance personnelle, dignité…). 

La connaissance des différences homme-femme

L’ignorance des différences fondamentales qui existent entre l’homme et la femme amène inévitablement à des conflits conjugaux. Or, les connaitre, les comprendre et les accepter permet de faire baisser la pression et minimiser les conflits. 

Prenons l’exemple incontournable de l’homme qui reste silencieux afin de retrouver la paix dans son esprit. En faisant cela, il ne rejette pas sa partenaire et ne l’en aime pas moins il cherche simplement à se canaliser. Le reconnaitre et le comprendre peut aider à accepter cette tendance chez l’homme. A l’inverse, comprendre que la femme a plus besoin de parler et d’être entendue dans l’expression de ses émotions pour se sentir aimée peut amener l’homme à être davantage à l’écoute et moins dans l’argumentation et l’offre de solution. 

 

La distinction entre le genre (masculin et féminin) et le sexe (mâle et femelle) permet de préciser la distinction à faire entre rôle sexuel et fonction sexuelle pour mieux comprendre les liens entre le sexe et le genre et les réelles différences inaliénables existant entre l’homme et la femme. Le rôle relève du genre alors que la fonction relève de l’identité sexuelle. Selon les psychanalystes Simone et Moussa Nabati, les rôles possèdent cinq caractéristiques précises et les fonctions possèdent des caractéristiques contraires à celles des rôles. 

Les différences homme-femme relèvent davantage de la fonction que du rôle. 

Les rôles 

1.   Ils sont conscients et volontaires

Par exemple, l’homme peut se sentir libre ou forcé de faire la vaisselle, mais il est conscient qu’il a fait le choix d’accepter de la faire à la demande de sa partenaire.

2.   Les rôles relèvent de la réalité, c’est-à-dire qu’ils sont concretstangibles,visiblesmesurables et susceptibles d’être partagés entre les hommes et les femmes. Ce sont des activités réelles.

3.   Il existe une quantité innombrable de rôles (partage des tâches ménagères, des soins aux enfants, des rôles sociaux etc…). 

4.   Ces rôles ne sont pas spécifiques, c’est-à-dire qu’ils n’appartiennent pas uniquement à un sexe. L’homme ou la femme, indifféremment, peut sortir les poubelles, donner le biberon etc… Sur le plan psychologique, les rôles ne sont ni féminins, ni masculins, et il n’existe aucune hiérarchie de rôles, soit des rôles meilleurs que les autres. 

5.   Les rôles sont relatifs : ils changent au gré des modes, des cultures, d’une époque à l’autre, selon les valeurs sociales ou dominantes. Les modèles ont fort changé et continueront de changer dans le futur. 

Les fonctions

1.   La fonction est inconsciente.

La fonction paternelle, par exemple, n’est pas une décision librement consentie ; elle fait partie de la nature de l’homme. 

2.   Elle est psychologique, c’est-à-dire qu’elle n’est pas mesurable. On ne peut mesurer le fait d’être homme ; on n’est pas plus ou moins homme parce que l’on a plus ou moins de comportements d’homme ou qu’on n’exerce plus ou moins de rôles masculins. La fonction est intangible.

3.   Elle est unique. Il y a une seule façon d’être homme, même si on peut exprimer sa masculinité de différentes façons. 

4.   La fonction est aussi spécifique dans la mesure où elle n’est pas interchangeable entre l’homme et la femme, entre la mère ou le père. Le père ne peut se substituer à la mère. 

5.   Finalement, la fonction est absolue : elle ne peut être modifiée

 

Le sens des responsabilités

Une personne célibataire heureuse est un individu qui prend l’entière responsabilité de sa vie et qui se réalise. Son centre de vie se trouve en elle et non dans le regard de l’autre. 

Nous avons tous en nous un professionnel, un parent, un partenaire, une vie privée. Ces quatre pattes comme les nomme Dallaire doivent être bien développée afin d’assurer notre équilibre mental, affectif, relationnel et professionnel. Une personne en déséquilibre est celle qui valorise une dimension au détriment des autres. 

 

Le Professionnel 

Le Professionnel qui existe en nous est celui qui veut s’épanouir dans son travail et ses activités professionnelles ; c’est celui qui a besoin de se sentir utile et qui souhaite prendre sa place dans la société et ainsi gagner financièrement sa vie. 

 

Le Partenaire

C’est notre besoin d’être en relation d’égalité avec tous les autres. Il recouvre tous les besoins suivants : aimer, être aimé, sexualité, complicité, engagement, partage, chaleur humaine, communication. Pour y parvenir, parmi tous les humains rencontrés, nous recherchons activement un Partenaire privilégié, le Pp dont on a déjà parlé. C’est évidemment à l’intérieur du couple que l’on peut le mieux satisfaire ce besoin. 

 

Le Parent

C’est la partie de nous qui veut aider les autres, qui se met au service de l’autre, notre côté altruiste. Nos enfants sont ceux qui ont le plus besoin de notre aide parentale et avec lesquels nous nous devons d’être Parent, mais nous sommes aussi Parent lorsque nous aidons notre partenaire, lorsque nous conseillons nos amis, lorsque nous prenons soin de nos propres parents…

 

Le Privé 

C’est le monde des loisirs, des projets et rêves personnels ; c’est notre jardin secret, celui où notre égoïsme sain doit se manifester. C’est la relation avec moi-même, la partie de moi qui me regarde vivre et qui discute avec moi. C’est celle qui prend conscience que je passerai le reste de ma vie avec moi-même et qui doit faire en sorte que je sois pour moi un excellent compagnon. 

 

L’intelligence émotionnelle conjugale

 

A présent, nous allons parler de notre cerveau, ou plutôt de nos trois cerveaux… 

Le premier gouverne nos sensations et réflexes qui sont associés à notre survie. Il est appelé cerveau reptilien et assure notre survie physique. 

C’est celui qui ressent. 

Le second est le cerveau limbique et est capable d’émotions. 

C’est celui qui s’émeut. 

Le troisième est le cerveau « pensant », le néocortex, structuré à partir du cerveau limbique. C’est lui qui élabore la capacité d’apprendre et de se souvenir. Il est à la source de nos sentiments amoureux et de notre capacité à penser nos sensations, émotions, sentiments et pensées. Etant structuré à partir du cerveau émotionnel, nos émotions possèdent alors une forte influence sur le fonctionnement de nos pensées. 

C’est celui qui pense et prend conscience des sensations du premier, des émotions du second et des pensées du troisième. 

L’intelligence émotionnelle est la capacité de ne pas laisser les sensations et émotions des premiers cerveaux envahir les pensées du dernier, et donc de diriger notre vie.

Les sensations sont des réactions enregistrées par nos sens physiques, elles sont plaisantes ou douloureuses, essentielles à notre survie et sont à la base de notre recherche de plaisir et notre fuite de la douleur. 

Les émotions sont également des réactions qui vont nous renseigner sur notre état physique. Elles sont généralement très fortes (comme dans le coup de foudre par exemple), impulsives, passionnées, mais très souvent… Illogiques.

C’est donc là qu’intervient notre troisième cerveau ! Il est plus réfléchi et logique, il analysera la réalité et prendra, ou pas, une décision d’action. 

Toute relation amoureuse implique nos trois cerveaux. 

L’attirance physique et sexuelle relève de notre cerveau reptilien, la passion du second et l’amour du troisième. 

L’intelligence émotionnelle va faire en sorte que nous nous investissions dans une relation à long terme plutôt que dans la recherche de plaisirs intenses dans des relations passionnelles, mais éphémères. 

Les couples heureux gèrent leur relation à partir de leur troisième cerveau (le néocortex). Leurs réactions émotives, impulsives, n’influent pas sur leur relation. C’est la lacune des couples malheureux, qui laissent leur cerveau émotionnel prendre le contrôle. Ils vont alors réagir impulsivement au comportement de leur partenaire et mettre régulièrement leur couple en danger. 

Que mettre en place afin de faire baisser la pression ? Vous pourrez découvrir ci-dessous trois exercices proposés en thérapie afin de remplacer les émotions désagréables par des émotions plus agréables. Le but sera de chasser l’hostilité présente dans le couple afin de les aider à reprendre contact avec leur intimité amoureuse. 

 

Le contact intime

Ce contact intime consiste à demander aux deux partenaires de se prendre dans les bras l’un de l’autre, de coller l’ensemble de leur corps à celui de leur partenaire, de synchroniser leurs respirations et de s’abandonner, en silence, jusqu’à ce que les deux partenaires arrivent à se relaxer. 

C’est un exercice qui peut paraitre très long, surtout si vous éprouvez de la colère envers votre partenaire…

Vous devrez :

1.   Vous tenir debout. 

2.   Envelopper votre partenaire avec vos deux bras. 

3.   Vous concentrer sur votre respiration. 

4.   Vous tranquilliser totalement. 

Plus qu’un simple contact physique, sensuel ou sexuel, cet exercice vous invite à respirer ensemble. Cet exercice est excellent pour évaluer la qualité de votre relation et voir lequel résiste et lequel est le plus fusionnel. Quand vous y parviendrez, vous vivrez alors des sensations agréables, vos émotions négatives seront calmées. 

 

Comment vous regardez-vous ? 

Comment prédire l’évolution et l’état d’un couple ? En regardant comment ils se regardent tout simplement !

Un couple malheureux se regarde de moins en moins, ou bien avec des flammes (mais pas de la passion de l’enfer…) dans les yeux. Le couple heureux, lui, se regarde, tout simplement. 

Exercice

Dans n premier temps, chaque partenaire devra se regarder lui-même dans le miroir afin de s’apprivoiser. Se regarder, intimement, n’est pas un exercice si simple ! On va regarder nos yeux, nos défauts, nos cheveux… Mais rarement la personne qu’il y a en nous. 

Nous ne pouvons pas regarder l’autre si l’on ne s’est pas soi-même regardé… 

Alors, à vos miroirs ! 

 

Les souvenirs

Il est important de se rappeler les beaux souvenirs de votre histoire. Pourquoi ne pas ressortir les albums photos ? 

 

Les habiletés relationnelles

Les habiletés relationnelles sont des outils nécessaires afin d’évoluer dans nos relations, amoureuses, mais également amicales, professionnelles… Elles sont en liens avec nos habilités émotionnelles, comportementales et notre façon de communiquer avec autrui.

Vous allez découvrir l’empathie, l’ouverture, l’affirmation de soi et le positivisme afin de les adopter dans votre quotidien (si ce n’est pas déjà fait !). 

 

L’empathie

L’empathie est à la base de l’altruisme. Elle est la capacité que possède une personne de se mettre à la place de l’autre et de ressentir ce qu’il ressent. 

C’est une des habiletés les moins facile à développer au sein du couple car, il est difficile de ne pas prendre de façon personnelle des reproches, de la colère, de la tristesse qui provient de l’autre. Les couples malheureux n’y arrivent pas en effet, et prennent pour eux toute émotion transmise par l’autre partenaire. 

Dans un couple heureux, les partenaires connaissent et acceptent les sensibilités de chaque partenaire et comprennent qu’ils ne sont pas forcément ciblés par l’émotion de leur partenaire. 

 

L’ouverture

Afin qu’une relation dure, il est nécessaire de s’ouvrir, de prendre le risque que l’autre nous connaisse tel que nous sommes. Un couple doit se baser sur la réalité des deux partenaires. 

Osez montrer votre vulnérabilité, votre sensibilité, vos rêves, vos espoirs… Mais aussi, et surtout, vos craintes, vos fragilités. 

Lorsque l’un s’ouvre, l’autre s’ouvre généralement aussi et c’est là qu’une véritable complicité se construit. 

L’ouverture à l’autre nécessite un véritable lâcher prise et un dépassement de la peur jugement. 

Cependant, attention, l’ouverture ne veut pas dire : tout dire ! Chacun a droit à sa vie privée, tant qu’elle respecte le couple.  

 

L’affirmation de soi

L’affirmation de soi implique plusieurs éléments : la confiance en soi (repose sur le regard posé sur soi-même, ne dépend pas du regard de l’autre), l’estime de soi (vous partez du principe que vous êtes une personne valable, qui a le droit de profiter de la vie) et la conscience de soi (se développe à partir des expériences qui vous renseignez sur vos forces et faiblesses). 

Lorsque vous vous affirmez, vous êtes capable de confrontation lorsque la situation l’exige afin de faire respecter vos droits, et vous vous sentez libre de vous exprimer, même si vous n’êtes pas approuvé par autrui. Vous vous exprimez en « je » et non en « tu » ou « on ». Vous savez rester calme et prenez le temps de respirer afin de garder le contrôle de vos pensées et sentiments. 

Dans un couple malheureux, les partenaires vont s’exprimer de façon agressive. Le plus timide des deux adoptera une position passive face à la colère de son partenaire afin de se protéger, perdant petit à petit sa confiance et son estime de soi. 

Il est donc très important de ne jamais oublier la notion de respect entre les deux partenaires et d’oser s’affirmer en tant qu’individu à part entière. 

 

Le positivisme

Des études ont montré que les couples heureux utilisaient au moins 5 fois plus de paroles et comportements positifs dans leurs discussions que les couples malheureux. 

Ils s’expriment de l’affection, font de l’humour, valorisent leur conjoint, le touchent… Tandis que les couples malheureux seront plutôt dans le registre de la menace, du chantage, du contrôle, de la critique… 

Il est nécessaire de savoir transformer notre négativité en positivisme. 

Dans le positivisme, les individus sont gentils, mais surtout vrais. Ils sont attentifs aux autres et critiquent peu, ou pas, leur partenaire. Ils vont plutôt chercher à comprendre les raisons d’un comportement plutôt que de blâmer. 

 

L’art de la négociation

 

Dans le couple, chaque partenaire se complète et s’oppose, il y aura donc à un moment donné, des conflits et crises. 

Lorsque ces conflits deviennent des blocages, le couple est malheureux. 

Chez les couples heureux, on ne cherche plus à résoudre ces blocages, on apprend à les gérer afin qu’ils n’empoisonnent plus leur vie. 

Un conflit ne sera pas destructeur, c’est la façon de le gérer qui l’est. Un conflit amène à la croissance de chacun, mais également du couple. 

Généralement, on va tenter de faire des compromis, en cédant un peu de terrain à l’autre, mais la position reste insatisfaisante… Car on sera toujours dans une situation de perdant-perdant. 

Alors comment arriver à une situation gagnant-gagnant ?

Découvrons ci-dessous comment arriver à négocier afin que la situation puisse satisfaire les deux partis ! 

 

1.   La description du problème

 

Restez centré sur le problème actuel : ne faites pas revenir sur le tapis toutes les insatisfactions du passé. 

Prenez chacun le temps d’exprimer votre perception du problème. 

ATTENTION : Ne niez ou ne critiquez jamais la perception du problème de l’autre.

 

2.   La recherche de solutions

 

Réfléchissez à diverses solutions possibles. Vous pouvez les inscrire sur une feuille, chacun séparément, et en parler ensuite. 

 

3.   Le choix d’une solution

Faites une priorité des solutions trouvées. Analysez-les ensemble, avec des pour et des contres, afin de choisir celle qui correspondra au mieux. 

 

4.   La mise en pratique de la solution retenue

Donnez-vous du temps pour expérimenter la solution choisie (quelques jours, quelques semaines ou quelques mois…). 

Une fois choisie une solution, le couple se donne un certain temps pour expérimenter la solution : quelques jours, semaines ou mois. 

 

5.   L’évaluation 

Une fois ce temps passé, faites vous part de votre satisfaction ou insatisfaction. 

Vous n’aurez peut-être pas trouvé la solution parfaite, mais il est important qu’elle soit satisfaisante pour vous deux. 

Vous pourrez toujours réviser vos solutions et en expérimenter de nouvelles. 

N’oubliez pas de bien rester dans la communication durant tout le processus. 

 

Un petit mot sur notre partenaire…

 

Julie Bougis est sexothérapeute et psychopraticienne. A travers la sexothérapie, elle vous apprend à vous connaître, faire évoluer votre situation et à accepter vos difficultés. Son but est de vous aider à renouer avec votre Bien-être grâce à votre épanouissement sexuel.

Ses consultations se font uniquement en ligne, par téléphone ou en visio-conférence sur Skype, afin d’être accessible au plus grand nombre et de laisser de côté les barrières dûs aux rencontres physiques.

Julie Bougis a décidé de rejoindre le projet Plaisir senior pour partager avec vous ses connaissances et son expertise sur le sujet…

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